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Qi Gong et activité humaine

Ce que presque personne ne veut vraiment entendre...

Juste un peu de calme, de douceur et de....lucidité ?

"Tu peux t’entraîner pendant des années.
Tu peux mémoriser toutes les formes,
enchaîner les mouvements,
connaître les noms chinois des méridiens…

Mais tant que ton cœur ne s’est pas tu,
rien de profond ne s’ouvrira.

Rien.



💭 Tu crois peut-être que tu pratiques…

Mais si ton esprit continue de bavarder,
si tu répètes les gestes du Qi Gong pendant que ta tête refait la journée,
que ton émotion du matin tambourine encore dans ta poitrine,
alors tu es absent.

Tu es là, mais tu n’y es pas.

Et c’est exactement cela que les anciens redoutaient.



🐉 La voie interne commence là où l’agitation s’arrête

Dans le Nei Gong, on ne cherche pas à faire plus.

On cherche à faire moins…
jusqu’à ce que le mental n’ait plus rien à quoi se raccrocher.
Jusqu’à ce que même le souffle,
se dissolve dans l’écoute silencieuse du moment.

Car c’est dans ce silence —
ce Xin Jing 心静 profond, nu, sans projet —
que le Qi commence à se révéler.



☯️ Le cœur qui ne cherche plus, devient un miroir

Quand le cœur devient tranquille,
le Shen (l’Esprit) descend doucement dans le corps.
Et là,
quelque chose change.

Pas une idée.
Pas une sensation spectaculaire.
Mais une qualité d’être.

Tu n’es plus en train de pratiquer.
Tu es la pratique.
Et dans cette transparence… quelque chose d’immense regarde à travers toi.



⚠️ Le piège moderne ? Toujours vouloir ressentir quelque chose

C’est le piège du siècle :
chercher des effets.
Vouloir des sensations.
Avoir des résultats.

Mais le Qi, ce n’est pas un feu d’artifice.

C’est une caresse que l’on ne perçoit qu’en se taisant profondément.
Et tant que ton esprit saute d’une idée à l’autre,
tu passes à côté de la vraie profondeur.



🍂 Il faut mourir un peu… à l’intérieur

Oui, ça demande une forme de mort.
La mort du commentaire intérieur.
La mort de l’attente.
La mort du “je pratique pour…”

C’est rude, parfois.
Mais c’est le prix du Vrai.



✨ Et un jour, sans que tu ne saches pourquoi…

Tu pratiques…
et le monde devient silencieux.
Ton cœur est posé.
Ton souffle est vaste.
Et tu sens que tout est à sa juste place.

Pas besoin d’en faire un poème.
Pas besoin d’en parler.

Parce que ce jour-là, le Tao t’a regardé.
Et tu étais là, enfin… en silence. "

 

Olivier Alleno

 

Passez un bel été.